mardi 7 janvier 2014

Généalogie en papier ou virtuelle ?

Où l'on choisit le virtuel

Dès le début de mes pérégrinations généalogiques, il n'était pas question pour moi de classer mes recherches et mes trouvailles sous une autre forme qu'informatique.

Informatique ? Mais pourquoi diantre ?

Pour toutes les bonnes raisons pour lesquelles nous utilisons au quotidien l'informatique. Il s'agit de questions de mise en forme, de partage, de légèreté et de praticité...

Je ne m'imaginais tout bonnement pas où ni comment je pourrais retrouver une présentation de recherches en cours (par définition, puisqu'elles n'avaient même pas débutées) aussi aisée sur papier que sur informatique.

Si j'adore fouiller dans les tas de vieux papiers et peux donc rester en extase devant un acte d'un registre paroissial du XVIIIe siècle concernant un de mes lointains ancêtres; je suis beaucoup moins enclin à l'admiration lorsqu'il s'agit de déchiffrer les pattes de mouches que j'ai commises il n'y a pas si longtemps (et sur un sujet beaucoup moins intéressant)

Le partage ou plutôt les partages

Il s'agissait pour moi de songer, dès le début de mes recherches à la notion de partage. Cette notion recouvre selon moi deux aspects: l'un plutôt horizontal et l'autre, vous l'aurez deviné tous seuls, plutôt vertical.
Le partage horizontal c'est celui que nous pratiquons tous les jours via les nombreuses applications
internet de réseau social. Adapté à la généalogie c'est le partage de mes recherches en cours avec mon frère, ma mère, des cousins... bref, avec d'autres personnes, plus ou moins intéressées par la généalogie et qui envisagent soit de donner un coup de main soit juste de contempler les premiers résultats par curiosité.
Le second partage est selon moi beaucoup plus dans l'esprit généalogique en ce qu'il transcende les personnes (oui, j'utilise le verbe transcender si je veux, c'est mon blog) Il s'agit du partage vertical, idéalement s'effectuant d'une génération à une autre. Idéalement car, j'ai pu le constater dans ma famille, la transmission de souvenirs et d'objets est parfois aléatoire.

Les critères de mes recherches

C'est ainsi surtout en pensant à ce dernier type de partage mais aussi au partage avec d'autre généalogistes que quelques critères m'ont apparu importants, voire incontournables dans la création de ma généalogie.

Premièrement, elle devait être adossée à un logiciel open-source, ce qui garantissait l'accès aux sources, non seulement de mes travaux (futurs) mais aussi à celles du logiciel pour les comprendre et les continuer, ne serait-ce qu'en pouvant les exporter, le tout en les altérant le moins possible.
Un logiciel open-source garantissait également (même si libre ne veut pas forcément dire gratuit) l'accès de tout à chacun au logiciel, sans aucun droit d'entrée.
Deuxièmement, mes recherches devaient être documentées. Je me rends compte même aujourd'hui qu'après avoir laissé ne serait-ce que quelques mois mes recherches sur une branche précise de côté, je n'ai plus que des souvenirs très parcellaires de ce qu'elle recelait. Si moi, l'auteur des recherches éprouve des difficultés pour comprendre à quoi se rattache ce dossier avec des images de registres d'état-civil dedans, j'imagine ce que pourra éprouver les personnes qui viendront derrière moi (au mieux, un sentiment de découragement, restons positifs)
Troisièmement, mes trouvailles toutes mes trouvailles devaient être sourcées. Impérativement. Pour les mêmes raisons qu'au-dessus, il est important que l'on puisse comprendre d'où mes recherches viennent et le cas échéant de pouvoir repérer et purger les erreurs existantes.

Pour respecter au maximum ces contraintes, des outils étaient nécessaires, ceux-ci feront l'objet d'un autre billet !

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